🚝 La Chine a inauguré un train qui peut atteindre les 600 km/h et roule en lévitation
La Chine a inaugurĂ© cette semaine le Maglev, le train le plus rapide au monde. Il fonctionne en lĂ©vitation et peut monter jusqu’à 600 km/h.Â
Dans les annĂ©es 1960, l’Allemagne a commencĂ© Ă travailler sur le Transrapid. En 1993, il rĂ©ussit Ă atteindre la vitesse de 450 km/h. En 2004, la Chine met aussi en place le Transrapid pour relier le centre-ville de Shanghai Ă son aĂ©roport. Il peut aller jusqu’à 501 km/h. Le 20 juillet dernier, la Chine a inaugurĂ© Ă Qingdao un nouveau train Ă grande vitesse, le Maglev. Construit par la China Railway Rolling Stock Corporation (CRRC), une agence gouvernementale chinoise, il peut monter jusqu’à 600 km/h. C’est la vitesse terrestre la plus rapide au monde. Son autre particularitĂ© est qu’il fonctionne en lĂ©vitation.Â
Un train qui flotte dans les airsÂ
Ce train est Ă sustentation magnĂ©tique. Les rails sont composĂ©s d’aimants qui le repoussent vers le haut. Cela donne cette impMession qu’il flotte dans les airs. De plus, un Ă©cart de 8 Ă 10 mm sĂ©pare le train de la voie. Il n’est soumis Ă aucune friction, ce qui lui permet de ne pas subir de pertes de vitesse. En France par exemple, les TGV roulent en moyenne Ă 300 km/h, Ă cause de la rĂ©sistance au roulement.Â
Selon les autoritĂ©s chinoises, le Maglev prĂ©sente aussi d’autres avantages : il est sĂ©curisĂ©, ne produit quasiment aucune pollution sonore puisqu’il ne produit pas de frictions en roulant, et il nĂ©cessite peu d’entretien. Sa consommation d’électricitĂ© devrait Ă©galement ĂŞtre rĂ©duite.Â
Le Maglev peut comporter deux à dix voitures, chacune pouvant accueillir 100 passagers. Selon la Chine, il ne faudrait que 2h30 pour parcourir les 1000 km qui séparent Shanghai et Pékin, contre 5h30 avec un train classique. Pour l’instant, le pays n’a qu’une seule ligne reliant l’aéroport Pudong de Shanghai à la gare de Longyang Road dans la ville. D’autres portions seraient en construction, dont une reliant Chengdu et Chongqing et une reliant Shanghai et Hangzhou. La mise en service est prévue à l’horizon 2030.
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