✈ United Airlines veut relancer les vols commerciaux en avions supersoniques
La compagnie américaine United Airlines va relancer les avions supersoniques... d’ici 2029. Elle a conclu un contrat avec Boom Supersonic pour le potentiel successeur du Concorde.
En 2000, peu après son décollage, un Concorde de la compagnie Air France s'écrase tuant 113 personnes. Trois ans plus tard, c’est la fin des avions supersoniques. La compagnie aérienne américaine United Airlines pourrait être la première à les relancer. Elle a annoncé la semaine dernière la signature d’un contrat commercial avec Boom Supersonic, prévoyant l’achat de 15 avions de ligne supersoniques. Si les tests sont concluants, 35 autres appareils pourraient rejoindre la flotte. Le montant de la transaction n’a pas été révélé. Baptisé Overture, cet avion de Boom Supersonic est censé être livré en 2025. Il doit effectuer son vol inugural en 2026. Selon les plans des deux entreprises, il devrait transporter des passagers dès 2029.
Jusqu’à 2100 km/h, moitié moins de temps de trajet
United Airlines a dévoilé les plans du prototype de son avion en octobre dernier. La version finale mesurera 60 mètres de long et pourra transporter jusqu’à 44 passagers. Il devrait être capable de voler à une vitesse de Mach 1,7 (soit 2100 km/h environ), deux fois plus que les avions de ligne les plus rapides actuellement.
Dans son communiqué, la compagnie assure que Overture pourra relier plus de 500 destinations en près de la moitié du temps. Un vol entre Newark (près de New-York) et Londres pourrait être effectué en 3h30 contre 6h30 aujourd’hui. Un vol Newark-Tokyo pourrait être bouclé en 6h30 contre 10h15 acutellement.
Overture est conçu pour utiliser du carburant d’aviation durable, du sustainable aviation fuel (SAF). Selon Boom Supersonic, c’est la première commande au monde pour un avion supersonique à carburant durable. United Airlines et Boom Supersonic devront d’abord faire face à plusieurs obstacles avant de mettre ces jets supersoniques sur le marché. Ils devront ainsi combattre les réticences face aux nuisances sonores d’un avion dépassant le mur du son. Mais aussi obtenir les accords des autorités pour voler à 18 km d’altitude, contre 12 km aujourd’hui pour un avion de ligne à réaction.
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