L’artiste Benjamin Sack dessine à l’encre des métropoles aux allures de labyrinthes. Des œuvres dans lesquelles chaque détail reste visible.
L’architecture a toujours inspiré les artistes. L’artiste américain Benjamin Sack crée des villes imaginaires, inspirées des grandes métropoles mondiales comme Tokyo ou encore New York. Dans les villes qu’il dessine, les bâtiments sont si serrés qu’ils sont difficiles à distinguer, ils forment une sorte de labyrinthe, des structures distopiques. Ces ensembles de bâtiments, de rues, se transforment en spirales et fractales. Le tout forme une illusion dont l’ensemble semble brouillé, mais dont chaque infime détail est visible. Le tout oscille entre ordre et chaos.
Benjamin Sack travaille au stylo et à l’encre en jouant avec la géométrie, les angles et les dimensions. Il commence toujours par dessiner au crayon de papier pour ensuite remplir minutieusement les espaces.
L’artiste puise une grande partie de son inspiration dans l’histoire de l’art et la musique classique. Il s’inspire aussi largement des sciences, de l’histoire, de la littérature et de la contemplation des paradoxes. Benjamin Sack a été lauréat du Festival international des arts parrainé par le Musée d’art russe.
En 2020, le confinement aura permis Benjamin Sack d’exprimer sa créativité dans son oeuvre “Les racines de l’être : Per Aspera ad Astra”. L’artiste l’a commencé en mars 2020 au début du confinement et l’a terminé en avril de cette année, une fois sa première dose de vaccin reçue. Ce dessin a des allures dédalienne, mais si l’on se rapproche on découvre encore une fois une infinité de détails architecturaux. Pour l’artiste, cette illustration est une sorte de métaphore de la période étrange que l’humanité a vécu.
Partagez cet article