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Tech · innovation

Mistral AI lance 7B, son premier modèle d'intelligence artificielle générative

La start-up française Mistral AI, fondée par d'anciens chercheurs de Google et Meta, a dévoilé son premier modèle d'intelligence artificielle générative, Mistral 7B. Ce modèle, doté de 7 milliards de paramètres, est conçu pour rivaliser avec les géants américains de l'IA, malgré une taille réduite. 

La jeune entreprise, basée à Paris, a été fondée en juin et compte désormais 18 employés, dont 15 ingénieurs. Arthur Mensch, co-fondateur de Mistral AI, a déclaré à BFM que ce premier modèle n'était qu'un début et que l'entreprise travaillait actuellement à en développer d'autres, ainsi qu'une plateforme pour faciliter leur utilisation. À ce jour, le modèle Mistral 7B peut être utilisé pour compléter des textes, résumer des documents ou répondre à des questions sous forme de chat, à condition d'héberger le modèle sur une infrastructure informatique.

Mistral AI est l'une des rares entreprises européennes à s'être lancée dans la course à l'intelligence artificielle générative, un domaine dominé par des géants américains tels que Meta, Google et OpenAI. Pour soutenir ses ambitions, la start-up a levé près de 100 millions d'euros  cet été auprès de nombreux investisseurs, dont Xavier Niel, propriétaire du groupe Iliad.

 

Des détails sur le modèle et les projets futurs

Le point fort de ce modèle, outre ses performances annoncées, est qu'il soit open source. C'est la vision de l'entreprise depuis ses débuts. Une vision très différente des modèles propriétaires existants. Arthur Mensch n'a pas révélé de détails sur le corpus de données utilisé pour l'entraînement du modèle, citant la protection de l'avantage concurrentiel de l'entreprise et les questions de propriété intellectuelle liées à l'utilisation de données collectées sur Internet. On sait cependant que le modèle "parle" principalement anglais et que le "nettoyage" des données ne repose pas sur des travailleurs du clic humains, contrairement à ce qui a été fait pour OpenAI.

La start-up travaille actuellement sur des modèles polyglottes et prévoit de générer ses premiers revenus grâce à une plateforme en cours de test. Cette plateforme permettra aux entreprises d'héberger et de perfectionner des modèles libres ou propriétaires.

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