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Tech · innovation

Une boite de nuit écossaise utilise la chaleur des danseurs comme énergie

C’est une petite révolution écologique. Utiliser l’énergie produite par le corps humain pour refroidir ou réchauffer un lieu. C’est le projet un peu fou mais dans l’air du temps d’une discothèque écossaise nommée SWG3. 

 

À l'aide de pompes thermiques, la technologie “bodyheat” récupère la chaleur dégagée par la foule pour la réemployer afin de chauffer la salle pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La chaleur corporelle des danseurs est ainsi stockée dans des trous de forage. Une innovation bienvenue dans une industrie musicale de plus en plus pointée du doigt pour ses coûts carbones considérables.

 

En utilisant la chaleur dégagée par les clients sur la piste de danse pour la réutiliser en énergie, cette méthode vise à réduire les émissions de CO2 en ne consommant presque aucune électricité, ni gaz. Ce processus a été testé pour la première fois le 7 novembre par une boîte de nuit de Glasgow.

Une première mondiale

 

“Bodyheat est notre contribution innovante à un problème mondial et nous aidera à réduire considérablement notre consommation d’énergie”, insiste Andrew Fleming Brown, directeur général de SWG3.

 

100 watts, c’est l’énergie libérée par un corps humain en mouvement lorsqu’il se défoule sur la piste de danse : l’équivalent de la consommation moyenne d’un ordinateur en marche pendant une heure. Avec la fréquentation importante de la boîte de nuit, l’emploi d’un tel système devrait permettre d’économiser 70 tonnes de CO2 par an. Pionnier dans le recyclage de l'énergie thermique, le club SWG3 démontre ainsi que, plus que jamais en ces temps d’après confinement, la chaleur humaine est appréciée.

 

Une initiative brillante dont se vante Andrew Fleming Brown, directeur général de SWG3, enthousiaste dans son objectif de "devenir un lieu neutre en carbone dans un avenir pas si lointain". En cas de réussite, d’autres établissements pourraient bien prendre le relais dans les prochains mois.

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