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Inspiration · Curation

🌕 Bientôt des habitations gonflables sur la Lune ?

L’ESA étudie la proposition du cabinet d’architectes Skidmore, Owings & Merrill d’un village lunaire dont les habitations seraient gonflables. 

L’Agence spatiale européenne (ESA) réfléchit déjà aux programmes qui établiront des structures pérennes sur la Lune. L’objectif est de soutenir l’exporation humaine de sa surface, mais aussi d’établir des colonies humaines permanentes. Pour l’ESA, une base lunaire est possible pour l’horizon 2050 voire 2040. Mais se pose la question de la conception des habitations destinées à accueillir ces nouveaux colons. 

Pour cela, l’ESA a évalué une étude du cabinet d’architectes Skidmore, Owings & Merrill (SOM) basé à Chicago. Présenté actuellement à la Biennale de Venise, leur projet de village lunaire est baptisé “Life Beyond Earth”

Des habitats gonflables à étages 

Le “Moon Village”, le village lunaire prévu par l’ESA sera installé au bord du cratère Shackleton, à l’extrême sud de la Lune. Il profitera ainsi d’une lumière permanente, ce qui permettra au village d’avoir en permanence de l’énergie. Les gaz et l’eau seront eux stockés à l’ombre du cratère. 

SOM propose de créer plusieurs modules de 390 m3 chacun qui seront divisés en plusieurs étages. Ces habitations ressembleront à de petites tours composées d’une structure rigide et d’une “peau” gonflable de plusieurs couches. Cette deuxième peau gonflable permettra de protéger l’intérieur de l’atmosphère hostile de la Lune. Cela facilite la distribution de l’air et son recyclage. Mais c’est aussi un gage d’une plus grande flexibilité dans l’aménagement de l’intérieur. 

L’habitat de quatre étages serait gonflé soit sur place par des astronautes, soit par des rovers opérés depuis le Gateway, c’est-à-dire la station lunaire située à proximité de la Lune. Les étages seront maintenus à la verticale par un maillage structurel et blindé, conçu pour résister aux impacts des micrométéorites. L’enveloppe sera ausi remplie de matériaux anti radiation, d’une doublure pour contenir de l’air sous pression et d’isolation thermique. 

Si l’ESA s’intéresse de près à ce projet, elle reconnaît que les habitats à étages ne sont peut-être pour le moment pas la solution  la plus idéale.

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