
Le premier robot humanoïde aux muscles synthétiques fait sensation dans le monde de la robotique. Clone Robotics dévoile Protoclone, un androïde au design inspiré de l'anatomie humaine, capable de contractions musculaires quasi réelles grâce à ses plus de 1 000 muscles synthétiques. Cet exploit technologique marque un tournant dans la quête du réalisme absolu chez les robots humanoïdes.
Protoclone se distingue par sa capacité à reproduire des mouvements naturels, mimant avec précision la mécanique du corps humain. Suspendu dans un atelier sombre et présenté dans une vidéo inquiétante (voir ci-dessus), le robot impressionne par ses gestes quasi organiques, allant des contractions musculaires à des mouvements articulés fluides. Sa structure interne innovante, associant un squelette synthétique à des muscles artificiels, est conçue pour rapprocher l'androïde du modèle humain en termes de fonctionnalité et d'esthétique.
La startup Clone Robotics, fondée par Dhanush Radhakrishna, envisage cette innovation comme le point de départ d’une nouvelle ère dans la robotique. Selon ses créateurs, Protoclone n’est pas uniquement destiné à stupéfier par son apparence, mais aussi à ouvrir la voie à des applications concrètes, notamment dans des environnements de travail à haut risque, en remplaçant progressivement l’intervention humaine dans des tâches complexes.
Technologie de demain, entre fascination et malaise
Protoclone exploite des technologies de pointe, en intégrant des muscles synthétiques sous une peau translucide qui laisse apparaître le mécanisme de contraction, rappelant l’anatomie humaine. Grâce à un système initialement pneumatique qui sera bientôt remplacé par une technologie hydraulique, cet androïde offre 200 degrés de liberté, plus de 1 000 myofibrilles et 500 capteurs, ce qui lui permet de reproduire des mouvements quasi naturels. En s’inspirant de modèles tels que ceux figurants dans la série Westworld, Clone Robotics se positionne en pionnier dans la course à l’hyper-réalisme robotique.
Les retours du public oscillent entre fascination et malaise, soulignant le caractère à la fois impressionnant et dérangeant de cette avancée technologique. En visant la commercialisation future de produits similaires, la firme prévoit de produire des unités limitées, comparables à des voitures de luxe en édition spéciale, et continuer à repousser les limites de l’imitation parfaite de l’humain par la machine.
Avec Protoclone, la frontière entre l’humain et le robot s’amincit, invitant à repenser notre rapport à la technologie et ses implications éthiques dans un futur pas si lointain.
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