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Tech · innovation

🥩Des scientifiques réussissent à imprimer en 3D du boeuf wagyu

Le bĹ“uf wagyu est l’une des meilleures viandes au monde. Des scientifiques japonais ont rĂ©ussi Ă  crĂ©er un morceau de cette viande grâce Ă  l’impression 3D. 

Consommer de la viande peut s’avĂ©rer très polluant. 2000 bĂŞtes sont actuellement abattues chaque seconde dans le monde. En 2005, l’élevage intensif reprĂ©sentait plus de 14,5% des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre produits par les humains selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. 

Des alternatives se sont développées ces dernières années pour atténuer cette consommation de masse de produits animaux, comme le véganisme. Les scientifiques ont eux cherché le moyen de continuer à consommer de la viande sans avoir recours à l’abattage. Ils ont découvert qu’il était possible d’imprimer en 3D de la viande

Des scientifiques d’Osaka au Japon ont ainsi rĂ©ussi Ă  imprimer du boeuf wagyu. C’est une viande très spĂ©ciale, classĂ©e parmi les trois meilleures au monde. Il faut compter environ 170 euros pour 500 grammes, une vache entière peut coĂ»ter près de 25 000 euros. C’est la grande quantitĂ© de graisse intramusculaire, ou marbrures, qu'elle contient qui rend cette viande spĂ©ciale. 

Des caractéristiques identiques à celle d’une viande “naturelle”

Les scientifiques se sont servis de deux types de cellules souches bovines : des cellules situĂ©es dans le tissu musculaire et des cellules souches issues des tissus adipeux qui stockent les graisses. Des fibres individuelles ont d’abord Ă©tĂ© imprimĂ©es avant d’être assemblĂ©es.  

Les chercheurs ont rĂ©ussi Ă  produire un petit morceau de 5 millimètres sur 10 prĂ©sentant toutes les caractĂ©ristiques de la viande wagyu. Leur Ă©chantillon est constituĂ© de 72 fibres comprenant 42 muscles, 28 tissus adipeux et 2 vaisseaux sanguins capillaires. La texture de cette viande imprimĂ©e est très proche de celle d’une viande naturelle. Pour l’instant, l’équipe n’a pas communiquĂ© sur son goĂ»t. 

En plus d’être une alternative à l’élevage intensif, cette viande de laboratoire permettrait d’économiser 80% d’émission de gaz à effet de serre mais aussi jusqu’à 96% d’eau par rapport à un élevage classique.